Le chantier EnR « Energies renouvelables »
Le développement des énergies renouvelables est un des enjeux essentiels du Grenelle de l’environnement dans le secteur du bâtiment. Elles permettront non seulement d’atteindre le facteur 4 exigé par l’adoption du protocole de Kyoto mais aussi de développement la croissance verte en dynamisant les secteurs de la formation et de l’emploi dans le bâtiment.
L’objectif est avant tout de parvenir au but fixé par le comité opérationnel (comop) « énergies renouvelables » c’est-à-dire de réduire le contenu en carbone de l’offre énergétique française et dans un premier temps d’atteindre les 20% (voire 25%) d’énergies renouvelables (énergie finale) en 2020 dans de bonnes conditions environnementales et de faisabilité.
C’est dans ce but que Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Grenelle, a souhaité la création d’un groupe de travail sur les énergies renouvelables suite à la sollicitation du SER Syndicat des EnergiesRenouvelables.
Le chantier Energies renouvelables et production de chaleur est piloté par Serge Lepeltier ancien Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, ancien sénateur du Cher et actuel maire de Bourges. Serge Lepeltier est diplômé de l’école des Hautes ÉtudesCommerciales (HEC) et fut plus tard Auditeur de la 49e session de l’Institut des Hautes Études de la Défense nationale (IHEDN). Auteur en 2003 d’un rapport sénatorial sur l’influence des gaz à effet de serre et sur le réchauffement de la planète qui fait autorité, Serge Lepeltier participe avec assiduité aux travaux du Grenelle depuis l’origine.
Le groupe de travail « Energies Renouvelables » a bien pris en compte les enjeux de leurs utilisations dans le secteur du bâtiment : tout d’abord, il faut songer à bien distinguer les secteurs concernés (habitat privé, habitat public et le tertiaire) puis, il faut maîtriser la partie risque et responsabilité du développement du marché énergies renouvelables (information, formation, qualification, assurance, garantie, etc), avant d’analyser les avantages et les inconvénients par type d’énergie (photovoltaïque, solaire thermique, éolien, bois, géothermie, réseaux de chaleur.)
Afin de faciliter les échanges et de faire émerger des propositions pour le Grenelle, il a été décidé de s’organiser par sous-groupes traitant plusieurs énergies : photovoltaïque, solaire thermique, éolien d’une part, bois, géothermie, réseaux de chaleur d’autre part. Chaque membre du groupe pourra participer aux réunions des sous-groupes.
Deux réunions ont déjà été tenues et le souhait de chacun est d’obtenir des propositions concrètes (législatives ou réglementaires) à l’issue de la réunion du 7 juillet dans l’optique d’être adoptées par la Loi de finance 2011, qui sera discutée en octobre par le gouvernement.